EXIF | Appareil: NIKON D200 | Date: 31/10/2010 | Focale: 50mm | ISO: 800 | Ouverture: ƒ/5 | Vitesse: 1/250s | Copyright: Sandra Chenu Godefroy |
Coté photo, le rappel, même quand il est assez court, n’est pas facile à photographier: vu du bas, il écrase les distances, et il est difficile d’accrocher des visages et leurs expressions, vu du haut les préparatifs sont très intéressants, mais rapidement, le sujet sort du champ de vision… La seule solution à mon sens est donc de se positionner sur le chemin du rappel, et si possible immédiatement à proximité de l’axe de descente, dans la moitié haute de la paroi. Ce qui implique hors des salles d’escalades, d’équiper un deuxième rappel [et je remercie donc pour ce reportage Mélanie et Thibaud] ou d’essayer de trouver un point haut « mais pas trop » suffisamment dans l’axe. Cela implique aussi d’être équipé en matériel de grimpe [baudrier, quelques longes anneaux de corde et mousquettons] et d’avoir un minimum de connaissances en matière d’encordements pour assurer sa propre sécurité… [le minimum…]
Mais ce n’est pas tout, descendre en rappel n’étant pas forcément une tâche aisée, il faut prévoir un sac photo [à dos bien sûr… d’aucuns préfèrent peut être les fourre-tout mais dans ce cas c’est franchement déconseillé pour cause de déséquilibre] dans lequel conserver le matériel photo pendant les déplacements pour lui éviter d’éventuels chocs, sac suffisamment ajusté pour ne pas être gênant une fois en place mais qui dans le cas de cette journée de prise de vue s’est avéré tellement lourd qu’il m’a déséquilibré pendant la prise de vue, m’obligeant à l’assurer sur une main courante pour soulager mon dos…
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