Merci.
Vous êtes nombreux à me suivre sur les réseaux, et je vous en sais gré. Régulièrement, quelques-uns d’entre-vous prenez le temps de m’écrire pour me faire savoir que vous appréciez mon travail et mes publication numériques -quasi- quotidiennes.
Mais dévoiler son travail sous forme d’exposition dans le monde réel est une expérience un peu différente. Il ne s’agit pas seulement de donner naissance à des tirages photos qu’on puisse regarder de près sous la vraie lumière, il s’agit aussi de se questionner sur la narration dans laquelle on veut emporter son public, ce que l’on veut lui transmettre, ce que l’on aimerait qu’il lui reste « après »…
Et il y a l’autre moitié de l’expérience : celle qui n’appartient pas à l’auteur, mais à ceux qui viennent regarder, qui choisissent de découvrir, qui acceptent de consacrer quelques minutes de leur temps, un peu d’attention.
En choisissant d’exposer, en choisissant ce sujet, en choisissant d’intituler mon exposition Légionnaires, je n’avais aucune idée de la façon dont vous alliez vous approprier ce récit. Et je voulais vous remercier : je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais sans doute pas à l’intensité de ces 3 jours !
Il y a ceux qui sont venus de très loin, qui ont fait des heures de route, ceux qui sont passés par hasard, ceux qui n’auraient raté ça pour rien au monde, cette vieille dame du quartier qui m’est tombée dans les bras car c’est la Légion qui l’avait sauvée enfant, ceux qui sont venus pour échanger -et qui n’ont pas été déçus !-. Il y a les anciens et actuels légionnaires et officiers de Légion, les photographes qui sont venus « parce que c’est (t)oi » et qui sont restés, les patronymes ou pseudos que je vois passer en ligne et sur lesquels j’ai pu mettre un visage, les jeunes et la spontanéité de leurs questions…
C’était intense. Heureusement, j’ai pu compter sur la formidable #TeamBottes et les exceptionnelles assistantes de Tigrou. (Algayette, Stéphanie, Océane, Pauline, Mayeule)
Photos : Océane Dolbec / Pauline Gallay et Orana Marceline
Alors j’écris ces lignes tandis que je suis déjà, à nouveau, barrée ailleurs, pour rapporter de nouvelles images et immortaliser de nouveaux moments… mais je n’oublie pas que sans vous, il manquerait quelque chose d’indispensable à mon travail : des yeux qui le regardent !
#Merci
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