C’est quelque chose qui souvent n’est pas compris, et parfois même, qui m’est reproché. Mais le combat que je choisis de porter, je le mène, corps et âme, et je ne le lâche pas, même quand il m’épuise. Je ne sais pas faire autrement. Alors forcément, pour pouvoir allouer toute mon énergie à ces combats que j’ai choisis, je lâche prise sur tous les autres: ceux que je n’ai pas choisis. Et quand je lâche prise, je le fais vraiment.
Voilà pourquoi certains ne voient en moi qu’une fille dilettante qui se fiche éperdument de beaucoup de choses. Ils ont raison. Quand d’autres me voient comme une personne obsessionnelle, ne comprenant pas que je sois prête à consentir autant pour ce qui me tient à cœur. Ils ont raison aussi.
Je suis l’une et l’autre. Il y a une foule de choses, de gens et de causes qui me sont complètement égales, que je n’aime ni ne déteste, simplement je ne les considère pas. Et puis il y en a une poignée qui font du sens pour moi. A titre professionnel, cette idée de rendre à l’engagement ses lettres de noblesse au travers des vies d’hommes et femmes qui ont fait le choix de servir quelque chose de plus grand qu’eux, par exemple.
Pour celles-là, je suis prête à aller au bout du monde, à affronter les éléments, les flammes, les tempêtes… Pour cela, j’accepte de me vider de mon énergie, si précieuse et limitée, de sacrifier ma forme physique, mon sommeil, une certaine quiétude, mon confort ou ma sécurité. Parce que je crois que cela en vaut la peine. Parce que je l’ai choisi.
Pour le reste, et bien, il s’agit peut-être de combats qui font du sens aux yeux d’autres gens. Mais ce ne sont pas les miens.
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