Les élèves officiers du 2ème bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, ont effectué un exercice en terrain libre dans les environs de Ploërmel du 28 janvier au 3 février dernier. Avec une mise en place par opération aéroportée, des assauts sur Ville Bizard et l’aérodrome de Loyat, des franchissements, contrôle de zone et évacuation de ressortissants… Le physique autant que le mental de ces jeunes officiers a été mis à rude épreuve!
Pour plus d’information sur cet événement, je ne saurai que vous recommander d’aller regarder
Dernière de la Patrouille de France 2012, sur la BA 701 de Salon de Provence. Après la présentation en vol des alphajets, le commandant de la patrouille réunit son équipe pour un discours un peu formel qui sera filmé par une équipe TV venue tourner le documentaire des « 60 ans » qui auront lieu l’année suivante. On voit qu’un tel cérémonial n’est pas habituel chez ces militaires un peu à part, mais qu’ils sont tous heureux et fiers d’être là. Le profil de cette jeune femme est souligné par le soleil et les combinaisons bleues de l’équipe en arrière plan, alors je tente une photo, juste au cas où.
C’est une discussion à bâtons rompus il y a quelques jours avec un de mes élèves photographes qui m’a donné l’envie de revenir sur ce « point de détail » tellement essentiel dans notre métier de photographe.
Nous parlions des flashs de reportage (dont la puissance est quantifiée par leur Nombre Guide) et l’élève me répond, « Mais madame, puisqu’on peut diminuer la puissance des éclairs d’un flash, on a juste à prendre le flash le plus puissant qui existe, et après, on est pas ennuyé » (comprendre, pas obligé de faire cette division si compliquée : nombre guide divisé par diaphragme = portée en mètres du flash).
Ce a quoi j’ai bien été forcée de reconnaître que oui, certes, mais non, quand même, parce que si en photo on devait avoir toujours un matériel sur-spécifié capable de tout faire, y compris ce dont on a pas besoin, il fallait prévoir un 38 Tonnes pour partir en reportage, et ça limitait un peu la mobilité.
En rentrant chez moi, j’avais envie de répondre au delà de cette simple analyse générique, et forcément, mon regard à croisé mon sac photo, toujours prêt à partir. Alors bien sûr j’adapte son contenu à mes déplacements, en fonction de l’isolement du lieu où je serai, du milieu dans lequel je vais évoluer, etc. Il n’empêche que dans sa configuration « de base » celle qui ne contient que 2 boîtiers et 3 optiques, un flash, quelques gadgets mais pas de matériel informatique ni de pied photo, mon sac pèse… 12 kilos. Quand je lui ajoute un ordinateur portable, un disque dur pour les sauvegardes, quelques chargeurs et sources d’éclairage de plus et un petit pied photo,
il atteint les 18 kilos !
Ca n’en fait donc pas des « petits » sacs, mais ça ne fait rien de monstrueux non plus… Maintenant, ce que mon charmant élève a quelque peu oublié dans sa réflexion, c’est que puisqu’il s’agit exclusivement de matériel photo de travail: il n’est pas question de s’en séparer! Et du même coup, le sac, à la fin d’une journée de reportage… finit toujours par peser son poids ! Et quand on voit s’égrener les heures, en marchant, courant, se baissant et se relevant, toujours le sac vissé sur le dos, même 500 grammes de flash en plus ou en moins font la différence !
PS: Pour ceux qui se poseraient la question, mon sac est l’excellent Kata Bumblebee PL220… dont le poids nu est certes de 3 kilos, mais qui a un excellent portage et permet une bonne répartition de la charge, même sur un physique de fille !
Rares sont les photos de commande que je peux publier sur ce blog. Ce n’est pas le cas de ce reportage sur le canicross du Grésivaudan réalisé au profit de l’association SuperDog. En tant que fan d’activités sportives, notamment en pleine nature; et fan des chiens « de travail » auprès de qui j’ai quand même eu l’occasion de passer quelques reportages, je ne pouvais qu’être emballée par le sujet.
Pour réaliser cette série de photos, je m’étais positionnée avec Anaëlle, mon assistante, à l’extrémité d’une belle ligne droite sur les berges de l’Isère, bordée de part et d’autre par des arbres denses. J’utilise la pleine ouverture du 300mm pour emballer le fond dans un joli bokeh et… nous attendons que les concurrents passent !
Un beau matin de septembre et le soleil rasant qui, en le réchauffant, pare le sol d’une chape de brume. C’était le début de l’exercice de synthèse des gendarmes mobiles en formation à la Courtine –et je n’étais pas très réveillée-.
Pour réussir cette photo de contrejour sans « crâmer » complètement le ciel je me baisse pour cacher le soleil derrière le haut du véhicule et je choisis une vitesse très élevée.
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