Le F16 Solo display était de retour au sol après sa démonstration, dans sa bulle arrière, ma mascotte, Tigrou, venait de subir quelques G… Le pilote, Grat, remarque la fine équipe de photographe privilégiés que nous étions (avec notamment Wirginie & Tonton) en train de nous faire dorer au soleil à coté des hangars de l’EVAA et nous fait un geste de la main.
Il ne le sait peut être pas, mais à ce moment là c’est inespéré: depuis notre position, les avions posent avec le meilleur éclairage (de 3/4) et dans l’axe des bâtiments emblématiques de l’école de l’Air. Ce qui permet en une seule photo de rassembler tous les éléments de contexte nécessaires, plus besoin de légende écrite !
L’exercice international de guerre des mines Cutaway 2016 se déroulait à Port Vendres fin mai. Organisé par la Marine Nationale française au profit de plongeurs-démineurs français des 3 GPD (Groupe de Plongeurs Démineurs) mais aussi anglais (Southern Diving Group) et américains (EODMU 8), le tout avec le soutien des parachutistes du 3eme RPIMA venus monter à l’assaut du fort Béar et protéger l’intervention des démineurs.
Une chance pour moi, durant mon temps de présence sur les lieux, les plongeurs américains ont fait quelques chouettes interventions d’identification et de neutralisation d’engins explosifs, ce qui m’a donné l’occasion de réaliser quelques photos en leur compagnie, sur terre, mais aussi dans la -fraîche- eau du port.
Pour plus d’information sur cet événement, je ne saurai que vous recommander d’aller regarder
Ça ne vous saute peut être pas aux yeux sur cette image, mais Mika est marin. Il est cuisinier, aussi. Et en cette belle journée d’octobre, il avait invité son ami Stéphane à la résidence du Prémar et m’avais permis de les accompagner. Je les suivais à bonne distance sur les hauteurs de Toulon tandis que nous rentrions.
La lumière déclinante se met à les draper d’une sorte d’auréole tandis qu’au loin on devine un drapeau français suspendu à son mat et le port de Toulon, mais tout occupés à se raconter leurs guerres: ils ne s’en rendent pas compte. Alors je l’appelle, Mika se retourne, et clac c’est dans la boîte !
Le Fort de Domont a cet avantage qu’il permet de former aux flammes tous les publics à tous les niveaux, depuis des sensibilisations du grand public aux feux domestiques, jusqu’aux formations de spécialistes en « expertise incendie » (RCCI).
Lors de ce reportage, des sapeurs-pompiers de la Marne (SPV, sapeurs-pompiers volontaires et JSP, jeunes sapeurs-pompiers) ont fait le déplacement jusqu’au Val d’Oise pour s’entraîner aux techniques de désincarcération, et réaliser différents types de brûlages à leurs niveaux respectifs.
Sapeurs-pompiers de la Marne utilisant un outil de désincarcération pour accéder au moteur d’une voiture en feu [Ref:2116-13-0351]
Binôme de sapeurs-pompiers de la Marne travaillant sur un véhicule en feu [Ref:2116-13-0289]
Jeune Sapeur-pompier de la Marne terminant l’extinction d’un VL en feu [Ref:2116-13-0455]
Un peu en retrait, j’entends le message radio demandant aux militaires de rendre compte de la quantité de munitions leur restant. Les uns après les autres, les Saint-Cyriens de ce groupe vérifient leurs chargeurs. Avec la lumière tombante de la fin de journée et la végétation autour d’eux, leur camouflage -conventionnel- devient plutôt efficace, les formes et les couleurs se confondent…
Je suis obligée de m’accroupir pour inscrire sur fond clair la silhouette de cet élève, et composer mon image en utilisant le flou de profondeur de champ pour adoucir les formes des arbres à l’arrière plan.
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