Je suis de ceux qui célèbrent, qui félicitent, qui se réjouissent… Au point que parfois ceux que j’aime se sentent obligés de me faire remarquer que « ça va, c’est pas le bout du monde non plus ! ». Sauf que je ne crois pas qu’il faille attendre d’être au bout du monde pour se réjouir du chemin parcouru.
Je suis de ceux qui savent que demain: les embrouilles viendront. Ou peut-être pas demain, quel oiseau de mauvais augure je fais-là ! Après-demain alors. Ou le jour qui suit. Inéluctablement, elles finiront par arriver, elles s’inviteront dans notre vie, mettront à l’épreuve ou bien notre mental, ou bien notre corps, notre volonté, nos formidables projets, nos heureuses perspectives. Parfois tout cela à la fois ! Chaque jour qui passe en ce monde est un combat. Alors, ce ne sont pas spécialement les occasions de bagarrer qui manquent. Elles, je ne m’en fais pas, elles sauront toujours trouver le chemin pour s’inviter.
En revanche, je pense qu’il faut aussi laisser leur place, leur juste place, à toutes ces victoires que l’on croise sur le trajet. Même les plus infimes, même si, quelque part, on trouve un peu risible de se réjouir de ce petit quelque chose qui marche quand autant de choses partent en vrille. Même si la liste des « inachevés en attente » est longue. Même si le tableau n’est pas complètement complet.
Il y aura d’autres combats à mener demain : d’autres raisons de s’arracher les cheveux ou de ne pas dormir, je ne m’en fais pas pour ça. Alors je célèbre aujourd’hui, et je vous invite à en faire autant.
#LaVieEstBelle #Entropie
[Ref:4024-21-1913 SRIO 2eREG] sandrachenugodefroy.com © 2024
Sur cette photo souvenir, les légionnaires de la SRIO du 2ème Régiment Étranger de Génie qui « marquent le coup » de leur anniversaire, celui des 25 ans du régiment, il y a tout juste un mois. 25 ans. Ce qui n’est peut-être pas grand chose pour une unité militaire, mais comme l’a fait remarquer leur chef de corps, le Colonel Roy, dans son allocution la veille, lors de la veillée, si un régiment qui n’a « que » 25 ans est « jeune », 25 ans… c’est aussi bien plus que l’âge moyen du légionnaire qui sert ce même régiment !
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