EXIF | Appareil: NIKON D700 | Date: 15/09/2011 | Focale: 24mm | ISO: 100 | Ouverture: ƒ/16 | Vitesse: 1/60s | Copyright: Sandra Chenu Godefroy |
Je n’avais pas envie de faire la publicité de ces images diffusées par TF1 au 20 heures du lundi 7 février, pour ma part, j’ai été choquée, pas par la dureté des images montrées ni par le fait qu’elles le soient à 20 heures, après tout, c’est la guerre, et puis c’est TF1 et puis… mais par cet interview ensuite de ces « grand reporter d’exception » propulsés super-héros du petit écran, ha ça c’est des journalistes qui envoient… la famille du sergent Allen ou l’état de santé de ce soldat [qui, pour ceux qui auraient loupé ça (!) à sauté sur un IED face caméra] rien à foutre [pour preuve, le twitt de Laurence Ferrari, lundi matin, très classe, très digne, ça ne sent pas du tout le sensationalisme primaire] …
Et 3 jours plus tard je découvre sur le blog de Jean-Baptiste Avril qu’il me plaît de suivre régulièrement ce post dont le titre d’abord m’a interpellée (pour les non-anglicistes « Y a t’il quelqu’un ici qui a été violé et parle anglais ») et dont la lecture m’a une fois de plus déçue par les comportements qu’il dévoile au grand jour [pas le fait qu’un reporter puisse arpenter un aéroport rempli de réfugiés en lançant à qui veut l’entendre « cherche sujet glauque pour ma couverture du 20 heures », non ça, ce n’est pas très surprenant… mais plutôt que « (s)es quelques anecdotes personnelles n’amusent pas du tout certains de (s)es ex-confrères » ha oui peut être que la dignité de journaliste c’est d’éviter de raconter ce qui se passe en hors champ] mais surtout m’a donné l’impression de ne pas être seule à être parfois déçue, parfois choquée, de ce comportement arrogant et de cette autosatisfaction que les rédactions et les journalistes ont d’eux même, de ce corporatisme gluant [auquel nous avons le droit tout les soirs, nous connaissons tous les noms des 2 otages journalistes, qui connaît celui des 6 autres français en captivité?] qui a sans doute sa part de responsabilité dans la défiance qu’ont les français envers ceux qui devraient les informer…
En tout état de cause, merci Jean-Baptiste, je fais partie de ceux qui pensent que l’auto-critique fait avancer, et à l’heure où j’écris ces lignes je me dis que si « finalement je continue » c’est bien parce que dans le lot il y a des gens comme toi!
Et 3 jours plus tard je découvre sur le blog de Jean-Baptiste Avril qu’il me plaît de suivre régulièrement ce post dont le titre d’abord m’a interpellée (pour les non-anglicistes « Y a t’il quelqu’un ici qui a été violé et parle anglais ») et dont la lecture m’a une fois de plus déçue par les comportements qu’il dévoile au grand jour [pas le fait qu’un reporter puisse arpenter un aéroport rempli de réfugiés en lançant à qui veut l’entendre « cherche sujet glauque pour ma couverture du 20 heures », non ça, ce n’est pas très surprenant… mais plutôt que « (s)es quelques anecdotes personnelles n’amusent pas du tout certains de (s)es ex-confrères » ha oui peut être que la dignité de journaliste c’est d’éviter de raconter ce qui se passe en hors champ] mais surtout m’a donné l’impression de ne pas être seule à être parfois déçue, parfois choquée, de ce comportement arrogant et de cette autosatisfaction que les rédactions et les journalistes ont d’eux même, de ce corporatisme gluant [auquel nous avons le droit tout les soirs, nous connaissons tous les noms des 2 otages journalistes, qui connaît celui des 6 autres français en captivité?] qui a sans doute sa part de responsabilité dans la défiance qu’ont les français envers ceux qui devraient les informer…
En tout état de cause, merci Jean-Baptiste, je fais partie de ceux qui pensent que l’auto-critique fait avancer, et à l’heure où j’écris ces lignes je me dis que si « finalement je continue » c’est bien parce que dans le lot il y a des gens comme toi!