Dit la fille qui passe 100% de son temps avec un capteur au poignet monitorant son sommeil, sa forme physique, son entraînement… Collecter de la donnée pour pouvoir comparer, évaluer et quantifier les progrès et les régressions: c’est très utile.
Mais ça ne dit rien en soi ! Ces derniers jours de frimas ont été l’occasion d’échanger avec mon ancienne assistante, Océane, qui regrettait la faiblesse de ses performances physiques hivernales (que devrai-je dire après trois semaines de crève à n’être que la vague ombre fatiguée de moi-même?). J’ai évidemment retrouvé sa grande force de caractère dans son propos « les stats sont pas bonnes, mais on continue ». Je lui ai néanmoins fait observer mon désaccord.
Parce que dans le cas qui nous concerne, les stats SONT bonnes, elles sont même excellentes, juste que la grandeur à observer n’est pas l’allure au kil ou la distance parcourue mais bel et bien le fait que malgré la météo, le froid, le manque d’envie, la période pas simple… Quelqu’un ait pris assez sur lui pour mettre ses baskets et aller galoper. La vitesse mesurée n’est peut-être pas une performance dans ces conditions, en revanche, le fait de l’avoir fait, en est bel et bien une !
D’autant que je me souvienne, si au CEFE les temps de parcours sont mesurés, seule la réussite ou l’échec est comptabilisée pour l’attribution des brevets: les chronos permettent de juger la force physique, mais ça n’est pas ça qui dit la force mentale !
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