Voilà. J’ai fait 7 heures de route pour me tanker au bout du monde, on m’annonce en chemin que mon RDV est reporté de 2h parce que la météo a eu raison d’une partie de la manip’ et quand j’arrive sur place… une panne machine vient d’être détectée, qui oblitère complètement ce qui restait de la mission #Finex
Mes interlocuteurs sont bien ennuyés de m’avoir fait parcourir autant de bornes pour… un dîner gastronomique à la cantine ! Ils se confondent d’excuses, et je tente de mon mieux de les apaiser : de mon point de vue, cet aléa est un paramètre qui échappe totalement à mon contrôle… et au leur ! Je ne vois donc pas vraiment comment leur en tenir rigueur…
De retour à mon gîte, mon téléphone sonne, c’est un collègue à qui je raconte la mésaventure : « Tu dois être furieuse ! Tu vas appeler leur chef ? » Pour quoi faire ? Il sera bien arrangé tiens, lui à Paris, moi au milieu de nulle part, tous deux sans aucun pouvoir sur ce qui se passe, en plus, le sentiment le plus extrême que j’éprouve à ce moment là… c’est l’hilarité. Je me dis que « vu d’en haut » la scène doit être assez marrante : tu la vois la petite nana là, qui n’aime pas conduire, ni se lever tôt, qui est tombée du lit à 5h30 ce matin pour être à l’heure à son RDV de 16h, qui devait bosser toute la nuit et terminer aux aurores demain, qui a de son plein gré éclaté un WE juste pour ça ? Et bien elle aurait mieux fait de ne pas se réveiller !
Ainsi soit-il… De toutes façons je pourrai râler, hurler, pleurer, faire montre de toute l’étendue de mon vilain caractère (et il y en a !). Cela changerait-il quelque chose à la situation ? Non. Alors autant en rire. Et voir si il n’y a quand même pas quelque chose de sympa à tirer de tout ça… tant qu’à être là ![Ref:3216-16-1884 Marine Nationale] sandrachenugodefroy.com © 2016
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