Saurez-vous deviner le message ?

J’aime envoyer des cartes de vœux en papier. A l’heure du numérique, du virtuel, de l’immédiateté et de la volatilité : choisir d’imprimer et faire du beau, en réfléchissant à la fois au contenu, au contenant, et à l’intention qu’on veut transmettre.
Inscrire cette démarche dans une durabilité, et envisager la notion d’impact bien au-delà du buzz des algorithmes. Ceci n’est pas un #Manifeste, mais à bien y réfléchir, ça pourrait.

Tout ça, c’est aussi facile que de faire une bonne photo : « tout le monde peut le faire », « il suffit d’avoir la passion ». Ou peut-être #PasDuTout, et peut-être que ça n’est pas facile. Alors chaque année à la rentrée, je réfléchis au message que j’ai envie de transmettre à ceux à qui j’écrirai en janvier. En fonction de celui-ci, je me plonge dans mon dossier de petites phrases, je relis quelques livres, et je me remémore les reportages de l’année dans lesquels j’ai ressenti l’émotion que je veux diffuser.

Au départ, tout cela est assez flou et vague : ça part dans tous les sens. Je me perds, je gribouille des pages, je note des idées, je raye, je jette tout, je mets de coté, je reviens… Et des mois après avoir initié ce travail de réflexion, un matin de janvier, je prends ma plume, je rédige mes cartes et les porte au facteur.

Je ne saurai dire si au fil des ans mes destinataires ont fini par assez bien me connaître ou si cette année j’ai simplement été « vraiment bonne ». Toujours est-il que pour cette édition-ci, j’ai reçu énormément de retours n’hésitant pas à m’écrire qu’ils avaient perçu mon intention initiale et parfois même, à me confier comment ils l’avaient ressentie.
Et aucun ne s’est trompé. Aucun

Alors pour prolonger l’expérience, je vous propose en regard de cette publication les photos de ma carte : saurez-vous retrouver le message ?

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