Tim & Recco, un editing en 3 phases

J’avais parlé de cet exercice dans mon article chien d’avalanche de la CRS des Alpes mais j’avais surtout parlé du froid, étant la première surprise que mes boîtiers nikon résistent aussi bien (ils sont donnés pour fonctionner entre 0 et 40°C) et je n’ai pas trop parlé de cette complicité de tout les instants entre les différents binômes cynotechniques… Et comme je suis revenue hier sur les photos de ce sujet pour terminer mon editing, j’ai choisi de commenter cette image.

Étrange de terminer en avril l’editing d’un reportage réalisé en janvier me direz vous? Pas pour moi… je réalise mon editing en 3 étapes, et si la première à lieu dans le temps même du reportage et les quelques jours qui suivent (pour me permettre de présenter rapidement un travail représentatif), la seconde a lieu après avoir laissé quelques jours s’écouler dans les 10 jours qui suivent la prise de vue (ce qui permet de prendre de la distance mais d’obéir aux contraintes liées à l’actualité) la dernière à lieu looongtemps après la prise de vue pour justement me sortir du contexte et des émotions du reportage et ainsi mieux me concentrer sur le message véhiculé par les photos.

Et sur ma planche contact virtuelle c’est sans conteste cette photo qui montre le mieux ce que je cherchais à capter: un moment de partage entre un maître et son chien. Pour ne pas interférer avec la scène (alors que j’avais vu Tim et Recco s’éloigner après leur exercice pour se détendre) j’étais passée au 70-200mm (je suis à 130mm ratio DX sur cette image) et comme les photographes animaliers ou les paparazzis, j’ai attendu, shooté et encore attendu… et si il y a d’autres photos « valables » de cette série c’est cette image mettant en scène le « boudin », trait d’union entre le maître et son chien, que je juge la plus représentative 3 mois plus tard.