EXIF | Appareil: NIKON D200 | Date: 07/06/2008 | Focale: 70mm | ISO: 200 | Ouverture: ƒ/2.8 | Vitesse: 1/1000s | Copyright: Sandra Chenu Godefroy |
Après avoir trouvé mes camarades en train de s’équiper, je prépare mon matériel à mon tour: à eux les baudriers à moi les longues focales (dont un 70-200 F/2,8)… et 2 boîtiers (D200), et un sac à dos bien plein mais dont le contenu s’est révélé particulièrement inutile -mais lourd-. Un personnel de la Tour Eiffel vient nous ouvrir la porte d’un escalier tandis que les premiers grimpent le long d’un pilier: autant briser le mythe tout de suite, à mon grand regret je n’ai pas grimpé avec eux mais suivi des escaliers, depuis le champ de mars jusqu’au sommet! (ce qui n’en demeure pas moins un parcours physique)
Une fois sortie du socle du pilier, je déchante: par mesure de sécurité l’escalier est grillagé sur quasiment toute sa surface! Je me vois donc obligée de monter plus vite que les grimpeurs, pour faire des repérages et les immortaliser dans les zones libres; ou de me mettre en mise au point manuelle en priorité ouverture, pour que le flou de profondeur de champ « annule » le maillage. Je suis confrontée à une autre difficulté, selon que je photographie vers le haut ou le bas, la luminosité de mon image varie énormément! Le ciel nuageux est archi-lumineux et le D200 à beaucoup de mal à trouver une exposition correcte. Je terminerai donc l’ascension en mode manuel, à vérifier mon exposition à chaque image ou presque. C’est dans ces conditions que je clicherai ce 3ème de cordée là où les ferrailles de la tour Eiffel s’aèrent, avec en arrière plan les haussmanniens du champ de Mars.
VOIR + Reportage photo sur l’ascension de la tour Eiffel par le GREP