Le premier ennui pour un photographe à l’intérieur d’un VSAV, c’est l’espace franchement réduit. Ajouté à une petite blessée, sa mère, deux pompiers et une infirmière… il y a de quoi se marcher dessus. Ce qui vient corser encore l’exercice, c’est la photo d’une victime, mineure qui plus est.
Photographier une victime, c’est déjà pas facile: il ne faut pas tomber dans le cas juridique de l’atteinte à la dignité humaine. Très simplement, je me demande juste ce que je ferai si la victime était un membre de ma famille, et j’agis en conséquence… sachant que la photo en soi n’est pas interdite, c’est sa diffusion qui fera l’objet de contraintes.
Alors une mineure, c’est d’autant plus touchy. Mais le regard que les pompiers portent sur elle est très humain, il y a quelque chose, et le dispositif qui est en train de l’endormir masque son visage tandis que sa mère la caresse, alors je ferai quelques photos.
EXIF | Appareil: NIKON D700 | Date: 08/03/2010 | Focale: 14mm | ISO: 1100 | Ouverture: ƒ/2.8 | Vitesse: 1/30s | Copyright: Sandra Chenu Godefroy |
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